C’est quelque part dans un monde pas si éloigné du nôtre, des Êtres se regardent, se toisent, se jugent, s’entre-déchirent, gorgés par des a priori et des croyances mortifères.
Avant toute renaissance, il y a le chaos, souffrance et désespoir ; la bêtise qu’est la guerre y éclot, commanditée par une oligarchie qui y voit des intérêts de domination.

Renaissance-Livre1 est un conte politique – clairement anti-militariste – et le départ d’un chemin initiatique qui mènera les principaux personnages de leurs souffrances… à un Livre2 qui se voudra plus fraternel, plus solidaire.

Au travers d’un univers riche par son originalité, Renaissance – Livre1 propose plusieurs axes de lecture : de la politique à une littérature de l’imaginaire en passant par la philosophie, qui pousseront le lecteur à se questionner sur la nature humaine ainsi que sur notre société contemporaine.

Quatrième de couverture :
La couleur de la peau : question pertinente à laquelle L-hui ne s'attendait pas. Elle lui raconta rapidement l'histoire de la cosmogonie de ToutesChoses jusqu'à ce que le petit ait commencé à décrocher. À l'évidence, l'affaire était bien trop complexe pour lui. La maman conciliante alla au plus simple : la couleur de la peau peut changer selon l'état d'esprit. Chaque dieu a une couleur spécifique et la peau se teinte selon la croyance ou la présence du dieu au sein des âmes.
L-hui lui montra son visage : vois-tu, je suis un mauvais exemple ; la déesse Alm'ell n'a pas de couleur particulière ; je change alors de teinte selon mon environnement et mes humeurs. Les enfants qui naissent sont quasi transparents, car ils n'ont pas conscience du monde divin. N-ow présenta ses paluches nacrées, quasi translucides. L-hui se mordit discrètement la lèvre inférieure, regarda les mains de son fils et regarda à nouveau ses yeux.
Elle s'agenouilla et lui caressa affectueusement le visage. Tu en auras une, ne t'en fais pas. Malgré sa naïveté, N-ow savait qu'elle mentait.